Alors, oui après la débandade face à Caen,
Lyon n’avait plus aucune chance d’être champion, mais ce match face à Bordeaux,
la dernière de la saison à domicile, était l’occasion de communier avec le
public, et de fêter comme il se doit cette saison sublime.
On oublierait
presque, que il y a huit mois, le monde du sport nous voyait jouer la
relégation. Que de chemins parcourus, et cette deuxième place, synonyme de
Ligues des Champions, est juste extraordinaire.
Un match au second plan :
La
saison a été extraordinaire, en revanche, le match lui a été décevant. Les
bordelais avaient à cœur de laver l’affront du match aller balayé alors cinq à
zéro. Et il commence d’ailleurs le match d’une bien belle manière avec une
intensité de tout les instants, et un pressing haut qui met tout de suite à mal
le jeune Tolisso aligné pour la première fois de la saison à droite de la
défense, obtenant corner sur corner alors que nous jouons, les premières
minutes de ce match, les bordelais, vont à la suite d’un cafouillage, marquer
sur ce dit corner. Les bordelais mènent alors 1 à 0, de manière logique, et les
lyonnais sont ainsi cueillis à froid, eux qui avaient sans doute déjà la tête à
la fête en fin de rencontre.
Fekir, en route pour le titre de meilleur
espoir :
Les
lyonnais répondent rapidement et sur une bonne parade de Lopes, on est passé
d’un possible 2 à 0, à un contre rondement mené, avec un Ferri qui délivre une
passe parfaite, Fekir s’en va alors au duel face à Sané un client au duel
physique, mais Fékir sort vainqueur et ne tremble pas devant Carrasso. Les
lyonnais égalisent, et les supporteurs peuvent enfin profiter de cette longue
soirée.
Les
actions s’enchaînent, le rythme est soutenu, les deux équipes tentent, mais il
faut le dire les bordelais jouent de manière admirable, et se créent les
actions les plus dangereuses, mais la défense et Lopes tiennent bon. Les deux
équipes rentrent aux vestiaires, avec ce score nul.
Une seconde mi-temps en slow motion
La
deuxième, mi-temps manque de rythme, et les remplaçants ni changent rien, les
deux équipes semblent se satisfaire de ce score même si les bordelais poussent
et continuent d’être les plus dangereux, en revanche les lyonnais jouent la
possession et semble pleinement se satisfaire de ce score assurant mathématiquement
la place de Dauphin même si elle avait été acquise la semaine passée.
Pour
autant les toutes dernières minutes vont venir accélérer le jeu et les
bordelais vont essayer d’aller marquer ce but, obtenant une nouvelle fois des
actions dangereuses notamment sur corner. Pour autant Lyon plie mais ne rompt
pas, et subis sans encaisser, même si le bras de Rose semble bien stopper la
tête de Pallois, dans les derniers instants.
Le
score est alors de un partout, et les lyonnais peuvent enfin profiter de cette
soirée.
Une sacrée soirée :
Feu
d’artifice, communion avec les joueurs, et bien d’autres animations, vont venir
constituer cette fin de soirée et fêter cette fin de saison à Gerland, le
public est en joie.
A
l’heure des bilans, le mien sera court, sans argumentation, et c’est le supporter
qui s’exprime pleinement : MERCI L’OL.
Idem
pour les notes du match, comme mon compère stéphanois pas de notes ce soir mais
en ce dimanche de trophées UNFP, je vais vous donner mon onze, de l’année de ce
championnat, aux couleurs lyonnais sinon ce n’est pas drôle, et un mot pour
chacun.
Le onze :
Lopes :
Il a été énorme toute la saison, et il mérite de figurer dans ce onze et de
remporter le titre de meilleur gardien. On espère que sa progression n’est pas terminée
aussi bien pour Lyon que pour le Portugal.
Jallet : Son adaptation, a été
remarquable, sa personnalité lui a permis de s’imposer, sur et en dehors des
terrains, il fait une saison aboutie, et magnifique, bravo, espérons, qu’il
conserve ses jambes de 20 ans pour la saison prochaine avec la Ligue des
Champions.
Thiago Silva : O monstro, a eu à
digérer la coupe du monde et son début de saison, est très moyen, mais il a su
monter en puissance et bien confirmer qu’il était le meilleur défenseur du
monde.
Umtiti : Il fêtait sa 100em en
ligue 1 à seulement 21ans, et il est déjà le patron de la deuxième équipe de
ligue 1, une très bonne saison, qui laisse présager un horizon radieux, pour ce
joueur polyvalent et talentueux.
Maxwell : Il est encore en vie, et
oui, c’est un véritable footballeur, je pense comme M. Riolo, que Maxwell
pourrait jouer 10 dans presque toutes les équipes du championnat, que dire de
plus, rien !
Gonalons : Un onze, sans le
capitaine de gaule, n’est pas un onze, encore au-dessus de la mêlé, un joueur,
qui sait tout faire, défendre comme attaquer, il a été la pièce maîtresse de Lyon
et de coach Hubert.
Verratti : Sans doute le meilleur
joueur intrinsèquement du championnat, son talent est un puits sans fond, et il
confirme qu’il est l’un des plus grands milieux de terrain du monde.
Pastore : A l’image de Payet à
l’OM, Pastore est l’illustration de l’inconstance, mais il faut l’avouer quand
il joue, le PSG change de visage et il mérite alors bien sa place dans le onze
de l’année.
Payet : Le meilleur passeur du
championnat, il a été un des éléments avec Gignac, qui ont permis à l’OM d’être
champion d’automne, même si la deuxième partie de saison est moins intéressante,
une grande saison pour lui.
Fekir : Le meilleur espoir de
cette saison sans hésitation, il a été époustouflant, bravo à lui, et ce joueur
n’a pas fini d’impressionner, rendez-vous en Ligues des Champion.
Lacazette : le meilleur buteur du
championnat mais aussi le meilleur joueur, il a été l’homme de cette saison, et
à su après des départs de grands noms à Lyon, relever cette équipe, bravo à
lui, espérons que les sirènes des grands clubs ne soient pas trop intense.
Frédéric Salgueiro
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire