dimanche 17 mai 2015

Lyon : un dauphin heureux




Alors, oui après la débandade face à Caen, Lyon n’avait plus aucune chance d’être champion, mais ce match face à Bordeaux, la dernière de la saison à domicile, était l’occasion de communier avec le public, et de fêter comme il se doit cette saison sublime.


On oublierait presque, que il y a huit mois, le monde du sport nous voyait jouer la relégation. Que de chemins parcourus, et cette deuxième place, synonyme de Ligues des Champions, est juste extraordinaire. 


Un match au second plan :

La saison a été extraordinaire, en revanche, le match lui a été décevant. Les bordelais avaient à cœur de laver l’affront du match aller balayé alors cinq à zéro. Et il commence d’ailleurs le match d’une bien belle manière avec une intensité de tout les instants, et un pressing haut qui met tout de suite à mal le jeune Tolisso aligné pour la première fois de la saison à droite de la défense, obtenant corner sur corner alors que nous jouons, les premières minutes de ce match, les bordelais, vont à la suite d’un cafouillage, marquer sur ce dit corner. Les bordelais mènent alors 1 à 0, de manière logique, et les lyonnais sont ainsi cueillis à froid, eux qui avaient sans doute déjà la tête à la fête en fin de rencontre.

Fekir, en route pour le titre de meilleur espoir :

Les lyonnais répondent rapidement et sur une bonne parade de Lopes, on est passé d’un possible 2 à 0, à un contre rondement mené, avec un Ferri qui délivre une passe parfaite, Fekir s’en va alors au duel face à Sané un client au duel physique, mais Fékir sort vainqueur et ne tremble pas devant Carrasso. Les lyonnais égalisent, et les supporteurs peuvent enfin profiter de cette longue soirée.

Les actions s’enchaînent, le rythme est soutenu, les deux équipes tentent, mais il faut le dire les bordelais jouent de manière admirable, et se créent les actions les plus dangereuses, mais la défense et Lopes tiennent bon. Les deux équipes rentrent aux vestiaires, avec ce score nul.


Une seconde mi-temps en slow motion

La deuxième, mi-temps manque de rythme, et les remplaçants ni changent rien, les deux équipes semblent se satisfaire de ce score même si les bordelais poussent et continuent d’être les plus dangereux, en revanche les lyonnais jouent la possession et semble pleinement se satisfaire de ce score assurant mathématiquement la place de Dauphin même si elle avait été acquise la semaine passée.
Pour autant les toutes dernières minutes vont venir accélérer le jeu et les bordelais vont essayer d’aller marquer ce but, obtenant une nouvelle fois des actions dangereuses notamment sur corner. Pour autant Lyon plie mais ne rompt pas, et subis sans encaisser, même si le bras de Rose semble bien stopper la tête de Pallois, dans les derniers instants.

Le score est alors de un partout, et les lyonnais peuvent enfin profiter de cette soirée.

Une sacrée soirée :

Feu d’artifice, communion avec les joueurs, et bien d’autres animations, vont venir constituer cette fin de soirée et fêter cette fin de saison à Gerland, le public est en joie.
A l’heure des bilans, le mien sera court, sans argumentation, et c’est le supporter qui s’exprime pleinement : MERCI L’OL.

Idem pour les notes du match, comme mon compère stéphanois pas de notes ce soir mais en ce dimanche de trophées UNFP, je vais vous donner mon onze, de l’année de ce championnat, aux couleurs lyonnais sinon ce n’est pas drôle, et un mot pour chacun.


Le onze :

 Lopes : Il a été énorme toute la saison, et il mérite de figurer dans ce onze et de remporter le titre de meilleur gardien. On espère que sa progression n’est pas terminée aussi bien pour Lyon que pour le Portugal.

Jallet : Son adaptation, a été remarquable, sa personnalité lui a permis de s’imposer, sur et en dehors des terrains, il fait une saison aboutie, et magnifique, bravo, espérons, qu’il conserve ses jambes de 20 ans pour la saison prochaine avec la Ligue des Champions.

Thiago Silva : O monstro, a eu à digérer la coupe du monde et son début de saison, est très moyen, mais il a su monter en puissance et bien confirmer qu’il était le meilleur défenseur du monde.

Umtiti : Il fêtait sa 100em en ligue 1 à seulement 21ans, et il est déjà le patron de la deuxième équipe de ligue 1, une très bonne saison, qui laisse présager un horizon radieux, pour ce joueur polyvalent et talentueux.

Maxwell : Il est encore en vie, et oui, c’est un véritable footballeur, je pense comme M. Riolo, que Maxwell pourrait jouer 10 dans presque toutes les équipes du championnat, que dire de plus, rien !

Gonalons : Un onze, sans le capitaine de gaule, n’est pas un onze, encore au-dessus de la mêlé, un joueur, qui sait tout faire, défendre comme attaquer, il a été la pièce maîtresse de Lyon et de coach Hubert.

Verratti : Sans doute le meilleur joueur intrinsèquement du championnat, son talent est un puits sans fond, et il confirme qu’il est l’un des plus grands milieux de terrain du monde.

Pastore : A l’image de Payet à l’OM, Pastore est l’illustration de l’inconstance, mais il faut l’avouer quand il joue, le PSG change de visage et il mérite alors bien sa place dans le onze de l’année.

Payet : Le meilleur passeur du championnat, il a été un des éléments avec Gignac, qui ont permis à l’OM d’être champion d’automne, même si la deuxième partie de saison est moins intéressante, une grande saison pour lui.

Fekir : Le meilleur espoir de cette saison sans hésitation, il a été époustouflant, bravo à lui, et ce joueur n’a pas fini d’impressionner, rendez-vous en Ligues des Champion.

Lacazette : le meilleur buteur du championnat mais aussi le meilleur joueur, il a été l’homme de cette saison, et à su après des départs de grands noms à Lyon, relever cette équipe, bravo à lui, espérons que les sirènes des grands clubs ne soient pas trop intense.

Frédéric Salgueiro

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